Mathieu, qui exploite à Labatut (40), a testé plusieurs hybrides en semis direct avec un écartement de 40 cm. En culture conventionnelle, sur ses terres non irriguées, les rendements sont de l’ordre de 80 à 85 q/ha. L’année dernière il a testé un semis en TCS avec un écartement de 40 cm. Le rendement était de 88,5 q/ha.
La pluviométrie a été favorable cette année. Mais il a quand même obtenu 120 q/ha. Les hybrides qui sont bien ressortis sont P0362, P1049 AQUAmax et P0837. Si la technique reste naturellement à peaufiner, Mathieu a déjà retiré certains enseignements, en plus du choix de 40 cm.
Le semis direct nécessite un couvert végétal bien développé. Il faut donc pouvoir le semer tôt. Ce qui implique de récolter son maïs tôt, donc de le semer lui aussi tôt. Le choix des espèces est aussi à raisonner.
Le maïs doit être semé dans des sols bien réchauffés. Comme le sol est plus froid en SD qu’en conventionnel, il est préférable de semer fin avril plutôt que fin mars.
En semis direct, les pieds démarrent plus lentement qu’en conventionnel, surtout si le printemps est froid. Les semences Premium présentent donc un grand intérêt car elles offrent une levée assez rapide et très régulière pour étouffer rapidement le couvert végétal.