Je m’appelle Stéphane Barreau. Je suis polyculteur à Saligny-le-Vif en Champagne Berrichonne (18). Je partage ma passion du motocross avec mon fils de 18 ans Adrien. Je l’ai emmené à des courses dès son plus jeune âge et depuis il est mordu, comme moi. Adrien aime particulièrement que je puisse le suivre et l’encourager dans ce sport mécanique qu’il pratique au sein du club, le MCB. Adrien aime ce sport, car il demande une grande rigueur et de la précision. L’esprit de compétition y règne, mais toujours dans un bon esprit. Je suis très vigilant sur la sécurité jusqu’à en être pénible pour Adrien, à qui je demande de ne pas prendre (trop) de risques sur sa moto.
Aujourd’hui, j’ai préparé un terrain en bas de notre champ de maïs Pioneer® Sem’Expert® Dry afin qu’Adrien puisse s’amuser avec ses camarades du club.
C’est aussi l’occasion de partager un moment avec les parents qui habitent tous en ville en leur faisant découvrir ma vie d’agriculteur. Souvent, on se fait une image de notre métier sans le connaître vraiment. Aujourd’hui, comme nous étions au bord de mon champ, je leur ai parlé de mon maïs en sec et ils ont été surpris d’apprendre que je ne l’irriguais pas, alors que la culture du maïs a souvent mauvaise presse sur ce sujet important qu’est l’eau.
Je suis installé ici depuis 1998. Je possède 230 hectares de cultures : du blé, de l’orge de printemps et d’hiver, Pois d’hiver, de l’avoine de multiplication, du tournesol et du maïs Pioneer® précoce Sem’Expert Dry P8521 sur 28,5 ha (21 hectares en 2019).
Le maïs en sec, c’est un maïs qui me parle bien sur une terre avec une réserve utile assez importante (elle est composée de 60 % d’argile). Ici, je ne peux pas irriguer, et le climat étant chaque année un peu plus dur et aride, je dois optimiser ma culture maïs en visant à l’économie pour une marge maximum. Avec Sem’Expert Dry : pas d’irrigation – pas d’insecticide – pas de frais de récolte (je le fais moi-même) et pas de frais de séchage avec un maïs qui sera récolté à 15 % d’humidité mi-septembre.
J’ai fait un désherbage de moins qu’en 2019, car le sol était propre.
J’ai appliqué un engrais de fond 00.25.21, ainsi que 2 apports d’azote : 2 x 70 unités à 1 ou 2 feuilles, puis à 8 feuilles. J’ai également effectué un binage de toute la parcelle.
J’ai mis des trichogrammes contre les pyrales à titre préventif. Je n’ai pas fait de suivi avec FIT cette année. C’est probablement un tort, mais je vais le mettre en place dès maintenant pour suivre la fin de mes cultures et être prêt pour 2021.
Il n’y a quasiment pas eu d’eau de tout le mois d’août (à peine 10 mm) et du vent.
J’ai récolté le 20 septembre à 49 q/ha en moyenne à un taux d’humidité à 12%. Mes collègues qui n’ont pas fait de Sem’Expert Dry sont à 30 q !… Sur la grande parcelle, le maïs est mieux : j’atteins jusqu’à 75 q/ha sur les 15 ha de bonne terre, et seulement 25-30 q/ha sur les 5 ha de mauvaise terre. J’ai remarqué que plus je sème à une densité élevée, moins le rendement de mon maïs est important. Plus il y a de pieds sur un sol sec, moins ils produisent : 91 000 pieds = petites poupées de 15 cm, 83 000 pieds = un peu mieux, 60 000 pieds = des poupées plus importantes.
MON OBJECTIF EN 2021
Je recommencerai Sem’Expert Dry en 2021. Je veux continuer de voir la capacité de ce maïs. C’est pour cela que j’en ai fait l’année dernière, cette année encore et que j’en referai l’année prochaine. En 2021, je serai sur une autre parcelle à 75 000 pieds (sur 12 ha) sur laquelle j’appliquerai un traitement contre les taupins. Mes 2 parcelles actuelles reviendront en blé. Je suis partisan de l’économie d’énergie. Avec le maïs Sem’Expert Dry, je suis en plein dans la réalité au niveau écologique, environnemental.
J’ai donné rendez-vous à Emmanuelle, mon interlocutrice Pioneer, le 29 juillet dans mon champ. Malgré l’été caniculaire et à peine 30 mm de pluie depuis mon semis du 31 mars et un gel impressionnant au stade 6 feuilles (-7°c !), mon maïs en sec est bien vert et se porte bien. C’est grâce à la précocité du maïs P8521 qui assure une bonne vigueur dès le démarrage. Elle lui permet également d’échapper aux épisodes très chauds comme en ce moment. Les épis sont beaux et ont une super programmation (environ 500 grains). Mon objectif de rendement est de 80 q/ha avec un taux d’humidité inférieur à 20 % lorsque je le récolterai fin septembre avec mon cueilleur à tournesol.
J’ai reçu le 25 mars le SMS de Pioneer pour le déclenchement du semis que nous avons réalisé le week-end du 31 mars dans des conditions assez sèches avec mon fils Adrien au tracteur. Nous avons eu ensuite 20 mm de pluie une semaine après le semis ce qui a bien aidé au démarrage du maïs. Malgré un gel à -7 °c au stade 6 feuilles le 15 avril qui a grillé en partie les premières feuilles de la plante, j’ai été rassuré par Emmanuelle de Pioneer sur la vigueur exceptionnelle de cet hybride. Effectivement le maïs a continué sa croissance. Après plusieurs jours entre 39 °C et 42 °C cet été et toujours pas de pluie, mon maïs est resté vert avec une bonne fécondation du grain. Le maïs en sec ne se pilote pas comme un maïs classique et j’apprécie l’accompagnement de Pioneer qui me permet d’ajuster au mieux ma culture afin qu’elle réponde parfaitement à mes exigences de rentabilité ainsi qu’aux contraintes climatiques de ma région.
Résultats :
L’été a été sans pitié et la chaleur n’a épargné aucune de mes cultures. J’ai récolté mon maïs le 13 octobre 2019 avec mon cueilleur à tournesol. Si le taux d’humidité attendu est bien là (entre 10,8 et 12,8% !) me faisant économiser les frais de séchage, le rendement à la parcelle quant à lui est trop bas : seulement 45 q/ha sur 21 ha. C’est donc une très mauvaise nouvelle pour moi. Malgré des résultats insuffisants pour mon maïs dus essentiellement à des conditions climatiques hors normes, j’ai décidé de refaire du Sem’Expert® Dry en 2020 sur une parcelle de 18 ha. Mais cette-fois ci je le sèmerai sur des terres plus profondes qui, je l’espère, me permettront d’assurer à la fois une réserve hydrique plus importante ainsi qu’un meilleur enracinement de mes maïs en cas de nouvelle sécheresse estivale. Cette gestion de mon assolement avec le maïs Pioneer visera également à régler mon problème de désherbage en vulpin.
Rendez-vous la saison prochaine !